REFUGIES & DROIT AU RETOUR


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une nouvelle rubrique

dans le sommaire du blog

de l'Afps du Pays de Morlaix.

 

En cette année 2018., année de commémoration pour le mouvement sioniste qui va fêter les 70 ans de la création de son Etat, tandis que le peuple palestinien se souviendra avec beaucoup d'amertume que le plan de partage voté par les Nations Unies en novembre 1947 prévoyait aussi qu'il puisse bénéficier d'un Etat souverain qui lui n'existe toujours pas !

 

Pour le mouvement de solidarité avec le peuple palestinien, cette année sera l'occasion de rappeler que la question du droit au retour des quelques 800 000 personnes expulsées à partir de 1947 et déplacées de force soit à l'extérieur soit à l'intérieur même de ce qu'on appelait alors la Palestine mandataire n'a jamais été réglée. Alors même que l'ONU continue de se référer à sa résolution 194 votée en décembre 1948 qui reconnaissait ce droit au retour. Une résolution qui parmi tant d'autres ne sera jamais appliquée.

 

Pour l'AFPS qui tout au long de l'année mènera une campagne sur le thème    

"2018, Justice pour la Palestine

cette question des réfugiés et du droit au retour est au coeur de son activité de solidarité. C'est elle, par exemple, qui nous amène à mettre en place de nombreux projets pérennes avec les habitant-es des camps de réfugiés, comme nous le faisons à Brest et à Morlaix avec le camp de Jalazone. 

 

C'est elle aussi qui nous fait défendre l'idée forte que si les instances internationales, l'ONU, l'Union Européenne veulent vraiment que la paix puisse être un jour une réalité en Palestine/Israël, alors, il faut que cette question du droit au retour des réfugiés soit imposée à l'Etat israélien qui depuis plus de 70 ans refuse obstinément de l'aborder.

 

Pire encore aujourd'hui, cette obstination semble devoir porter ses fruits puisque la colonisation des territoires palestinien n'a jamais cessé et qu'elle continue encore aujourd'hui avec la bénédiction du seul Etat qui pourrait faire reculer Netanyahu, à savoir les Etats-Unis...

 

Non seulement Donald Trump à mis un coup de couteau dans le dos du peuple palestinien en reconnaissant Jérusalem comme capitale d'Israël mais dans la foulée, il menace d'asphyxier financièrement l'aide internationale aux réfugiés palestiniens.

 

Alors oui, plus que jamais, il est nécessaire d'affirmer avec le peuple palestinien que son droit au retour est un droit intangible et qu'aucune puissance au monde ne peut le décréter dépassé sous prétexte que le temps a passé. Justement, le temps ne fait rien à l'affaire et l'Etat israélien le montre chaque jour un peu plus en confisquant de nouvelles terres, en organisant le nettoyage ethnique de Jérusalem, en enfermant par un blocus ignoble près de 2 millions de réfugiés à Gaza, en inscrivant dans la loi sa vision raciste de ce que doit être l'Etat juif dont il va fêter les 70 ans.

 

Puissent enfin, les mots justice et solidarité

raisonner en cette année 2018 !

 

Vous trouverez dans cette rubrique des articles de fond et d'actualité sur la situation des réfugiés palestiniens en Palestine occupée et dans le reste du monde, mais aussi les production (textes et documents) de l'AFPS et en particulier de son groupe de travail sur les réfugiés. Bonne lecture à vous